Puce d’eau en hameçon

La puce d’eau en hameçon est un crustacé zooplanctonique originaire d’Eurasie qui a probablement été introduit par la navigation entre les continents.

 

Sa première observation au Québec a été faite dans la rivière Richelieu en 2018 près de la frontière américaine. L’espèce continue de se propager, notamment par le biais des activités récréatives, en s’accrochant aux équipements. Sa propagation peut être très rapide puisqu’elle possède la capacité de se cloner.

 

L’espèce tolère une large gamme de salinités et de températures. Elle peut échapper aux prédateurs en descendant à des profondeurs supérieures à 20 mètres pendant le jour et en remontant à la surface à la tombée du jour.

Impacts sur nos activités et notre santé : 

Nuit à la pêche récréative et commerciale en se fixant aux lignes et aux filets.

Impacts sur l’environnement :

Perturbe la chaine alimentaire en se nourrissant de zooplanctons destinés aux petits poissons et invertébrés indigènes.

Apporte une importante modification de l’écosystème aquatique.

Que doit-on faire :

Inspecter, vider et laver les embarcations et le matériel entre chaque plan d’eau. Il est nécessaire d’appliquer des mesures spécifiques pour éliminer les œufs très résistants à la sécheresse en utilisant de l’eau bouillante ou saline pour le nettoyage ou un temps de séchage prolongé d’un mois avant une nouvelle utilisation.

Communiquer dès que possible avec le ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs (MFFP) ou apporter des spécimens au bureau régional du MFFP le plus près.