Nous sommes à quelques minutes de connaître l’équipe ministérielle qui gouvernera le Québec pour les prochaines années. Je ne dis pas 4 ans, parce qu’en politique, UN an c’est une éternité avec un potentiel de 365 événements qui peuvent moduler le quotidien et chambarder la composition d’un conseil des ministres.
Par ailleurs, il semble que l’avertissement du Premier ministre Legault a porté fruit, puisque rien n’a réellement transpiré sur les éventuelles nominations que l’on connaîtra cet après-midi. Malgré les pronostics et supputations de toute la cohorte d’analystes et de commentateurs, il est difficile de réellement savoir qui accédera à la table des décisions, à l’exception de quelques sièges déjà pourvus dans un objectif de continuité de gestion et de consolidation.
Considérant, l’aéropage de candidatures ministrables et recrutées pour la dernière élection, le Premier ministre Legault a l’embarras du choix pour composer son conseil des ministres, et je crois que nous aurons des surprises, tant par ses choix pour le maintien au « saint des saints » de certains ministres sortants, que pour le choix de nouvelles nominations qui surprendront de par le défi qui leur sera attribué. Les attentes sont grandes en santé, en éducation, en environnement et en économie. C’est pourquoi si certaines nominations sont attendues, c’est la mission que leur attribuera le Premier ministre qui donnera l’essence de leurs actions pour le prochain mandat.
Pour notre part, on souhaite que des objectifs clairs soient attribués au prochain titulaire de l’Environnement ou souhaitons-le, d’un prochain ministre dédié à la gestion intégrée de l’Eau. Notre organisation nationale, le Regroupement des organismes de bassins versants du Québec (ROBVQ) a souhaité la nomination d’un ministre délégué à la gestion de l’Eau afin de prioriser la gestion de cette ressource essentielle au développement économique, environnemental et culturel du Québec.
Pourquoi?
Parce qu’il est nécessaire d’assumer une gestion transversale de cette ressource qui implique une dizaine de ministère, ainsi que les municipalités, les MRC, les entreprises et la société civile. Aussi, dans une stratégie de lutte contre les changements climatiques efficiente, j’oserais affirmer que l’eau peu importe sa forme est impliquée dans 75% des actions tout comme les acteurs qui sont touchés par sa définition.
C’est donc avec beaucoup d’intérêt et d’attentes justifiées que nous attendons la composition du prochain conseil des ministres. Nous félicitons dès maintenant les députées et députés qui auront à assumer des charges ministérielles. Nous les assurons de notre collaboration à contribuer à une gestion efficiente et efficace de l`eau sur notre territoire d’intervention afin d’assurer un environnement adéquat et une qualité de vie saine dans nos communautés.
Le territoire du COVABAR OBV Richelieu|zone Saint-Laurent touche à 15 comtés provinciaux et compte près d’un millions de population répartie dans 66 municipalités.
Sylvain Lapointe,
directeur général du COVABAR OBV Richelieu|zone Saint-Laurent