Le COVABAR OBV Richelieu|zone Saint-Laurent appuie et commente la mise à jour sur le « Règlement sur les restrictions visant l’utilisation des bâtiments (soumission de 2021) concernant la rivière Richelieu au Québec ». 

 

Au cours des dernières semaines Transports Canada a tenu une consultation sur la mise à jour du « Règlement sur les restrictions visant l’utilisation des bâtiments (soumission de 2021) concernant la rivière Richelieu au Québec ».  Le COVABAR a déposé un mémoire énonçant nos commentaires sur le projet de mise à jour qui par rapport au premier projet de règlement est le résultat d’échanges et de compromis de la part des différents intervenants impliqués localement. 

 

Le COVABAR appuie cette mise à jour qui rejoint la majorité de nos objectifs de protection de la rivière et de l’habitat du chevalier cuivré. Elle est aussi une première initiative de cohabitation des différents usagers.  Le modèle n’est peut-être pas parfait mais il contribue à jeter les bases d’une cohabitation durable qui devra éventuellement être étendu à toute la rivière Richelieu dans une mesure d’accès équitable et respectueux de tous les usagers de la rivière et de ses riverains.  

 

Toutefois, malgré cette démarche plus que justifiée par les 4 municipalités initiatrices, nous considérons ardemment qu’un exercice similaire devrait s’initier pour l’ensemble de la rivière Richelieu afin de réguler la circulation sur cette voie navigable internationale d’envergure qui est aussi la source d’eau potable de plus de 250 000 personnes et qui recèle des trésors de biodiversité et des espèces uniques à son bassin versant.   

 

Nous convenons que les enjeux environnementaux de la rivière Richelieu ne sont pas liés qu’à la navigation de plaisance.  Par ailleurs, il sera primordial d’y exercer une concertation soutenue afin que toutes les parties prenantes y trouvent leur bénéfice et contribuent à mettre en place un modèle de cohabitation durable entre les multiples usagers, les riverains et le récréotourisme. 

 

En ce sens, nous suggérons bien humblement que Transports Canada devrait développer de nouveaux mécanismes de modifications règlementaires qui soient plus simples et accessibles à toutes les municipalités qui désirent exercer leur autorité sur leur territoire afin de faciliter la concertation et une cohabitation durable entre les usagers des plans d’eau du Québec, et ce, au bénéfice de toutes les communautés qui désirent règlementer la navigation sur leur territoire en toute sérénité. 

Sylvain Lapointe, directeur général 

 

Pour consulter notre mémoire: