Le myriophylle à épis

Le myriophylle à épis est une plante aquatique vivace originaire d’Eurasie qui a probablement été introduite par la navigation intercontinentale ou par les rejets d’eau d’aquarium.

 

Depuis son arrivée au Québec vers 1960, il a colonisé très rapidement une variété de plans d’eau et on peut observer sa présence le long de la rivière Richelieu.

 

L’espèce se reproduit très facilement; un simple morceau coupé peut donner naissance à un nouveau plant et s’introduire dans un nouveau secteur ou plan d’eau jusqu’à une profondeur de 10 m. De plus, le myriophylle à épis a peu de prédateurs naturels.

Impacts sur nos activités et notre santé : 

Nuit aux activités nautiques en s’enroulant dans les hélices de bateau.

Nuit à la pêche et à la baignade à cause de la densité de ses colonies.

 

Impacts sur l’environnement :

Sa croissance rapide tôt en saison fait compétition aux espèces indigènes.

Les colonies forment un tapis dense dans l’eau, ce qui modifie l’écosystème et la chaine alimentaire, notamment en réduisant l’apport en lumière pour les autres plantes.

La décomposition des plants diminue la quantité d’oxygène dissous nécessaire à la survie des différents organismes aquatiques.

 

Que doit-on faire :

Inspecter, vider et laver les embarcations et le matériel entre chaque plan d’eau.

Ne jamais rejeter dans la nature les restes de plantes ni l’eau d’un jardin d’eau ou d’un aquarium.

Éviter de circuler près des herbiers, puisque leurs fragments propagent la plante.

Rapporter l’observation de la plante au ministère de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques en utilisant le volet Web de Sentinelle.