La problématique
Les travaux avaient comme objectif de planter deux haies brise-vent, une bande riveraine élargie, une bande arbustive et une aire de biodiversité et d’installer des nichoirs à oiseaux. Ces travaux permettront de mettre en valeur la biodiversité et augmenter la fréquence de visite des pollinisateurs et de la faune aviaire. Ces plantations visent aussi une meilleure protection des sols et des cours d’eau aux alentours.
En résumé
Un travail de sol a été réalisé en début septembre afin de préparer le sol à recevoir le paillis de plastique. Le sol a été travaillé sur une profondeur de 8 po (20 cm) et une largeur de 12 pi (4 m). Le paillis de plastique a été étendu sur une largeur de 1,5 m.
Les haies brise-vent, étaient composées de 5 espèces d’arbres tous distancés de 4 m les uns des autres. La séquence de plantation était la suivante : noyer noir (Juglans nigra), hêtre à grandes feuilles (Fagus grandifolia), érable à sucre (Acer saccharum), épinette blanche (Picea glauca), chêne rouge (Quercus rubra).
Des protections contre les cervidés et les rongeurs ont été mises sur les arbres feuillus uniquement. Une collerette de plastique a aussi été mise à chacun des plants pour protéger contre les mauvaises herbes.
La bande riveraine élargie, était composée uniquement d’arbustes. Aucun arbre n’a été planté dans cette section étant donné qu’elle est située à proximité d’une ligne d’eau. Un enracinement superficiel était donc favorisé. Les arbustes étaient plantés à 1,5 m les uns des autres et chaque espèce se répétait trois fois avant de passer à l’espèce suivante. La séquence de plantation était la suivante : aronie noire (Aronia melanocarpa), rosier aciculaire (Rosa acicularis), camerisier (Lonicera xylosteum), gadellier d’Amérique (Ribes americanum), physocarpe à feuille d’obier (Physocarpus opulifolius).
Des protections contre les cervidés et les rongeurs ont été mises sur les arbres feuillus uniquement. Une collerette de plastique a aussi été mise à chacun des plants pour protéger contre les mauvaises herbes.
Une haie arbustive, était composée uniquement d’arbustes. Les végétaux ont été plantés à 1,5 m les uns des autres et chaque espèce se répétait trois fois avant de passer à la prochaine espèce, à l’exception de l’amélanchier du Canada qui ne se répétait pas. La séquence de plantation était la suivante : amélanchier du Canada (Amelanchier canadensis), aronie noire (Aronia melanocarpa), amélanchier du Canada (Amelanchier canadensis), rosier aciculaire (Rosa acicularis), amélanchier du Canada (Amelanchier canadensis), camerisier (Lonicera xylosteum), amélanchier du Canada (Amelanchier canadensis), gadellier d’Amérique (Ribes americanum).
Un biodisque de noix de coco de 60 cm de diamètre a été installé à chaque plant pour réduire la compétition avec les herbacées. L’aire de biodiversité, était un arrangement aléatoire d’arbres en respectant une densité de 400 arbres par hectare, c’est-à-dire en moyenne un arbre à chaque 5 m. Les arbres plantés dans cette section faisant partie de liste suivante : noyer noir (Juglans nigra), érable à sucre (Acer saccharum), épinette blanche (Picea glauca), chêne rouge (Quercus rubra), caryer cordiforme (Carya cordiformis) et amélanchier du Canada (Amelanchier canadensis).
Une protection contre les rongeurs a été mise à chaque arbre ainsi qu’un biodisque de noix de coco de 60 cm de diamètre. Finalement, 10 nichoirs ont été installés sur les parcelles à proximité du fleuve pour favoriser la nidification des hirondelles bicolores.
Au total
416 arbres et 161 arbustes ont été plantés et 10 nichoirs Hirondelles bicolores ont été installés pour ce projet.